Ringraziamo
gli amici dalla Francia e da tutti i
Paesi del mondo per il grande sostegno a
favore della lotta e per l’impegno di
altissimo valore civile laico
del giudice Luigi Tosti che si
sta battendo – applicando la
Costituzione Italiana - per la non
discriminazione dei cittadini. In Italia
è stato condannato a 7 (sette) mesi di
carcere e pene accessorie, sospeso dalle
funzioni e dallo stipendio per anni 1
(uno). E’ così che funziona la
giustizia italiana? La Costituzione, in
una democrazia, deve essere rispettata
altrimenti la giustizia muore.
Berlusconi intervenga prima che le
Camere siano
sciolte!
APPEL
INTERNATIONAL A TOUTES LES ORGANISATIONS
LAÏQUES
1er FEVRIER
2006 : Déjà condamné à 7 mois de prison
et 1 an d’interdiction de fréquentation
des salles publiques au seul motif qu’il
refuse l’affichage de symboles religieux
dans les tribunaux italiens, le Juge
Luigi Tosti, du tribunal de Camerino
(Italie) vient d’être suspendu de ses
fonctions et traitement par la section
disciplinaire du Conseil Supérieur de la
Magistrature, instance saisie par
l’avocat général de la Cour de
Cassation, autrement dit le gouvernement
italien de Silvio Berlusconi.
Le Juge
Luigi Tosti doit être relaxé !
C’est ce
qu’exigent déjà, dans une pétition
internationale, 2500 citoyens de 34 pays
différents de tous les continents, dont
500 citoyens italiens, qui se mobilisent
depuis deux mois, avec le Juge Luigi
Tosti, pour exiger l’arrêt des
procédures judiciaires et disciplinaires
et la réintégration immédiate du juge
dans ses fonctions.
Le 15 août 2005 le pape
Benoît XVI affirmait dans son homélie :
«Il est important que Dieu soit visible
dans les maisons publiques et privées,
que Dieu soit présent dans la vie
publique, avec la présence de croix dans
les établissements publics. »
Le 19 novembre 2005,
Benoît XVI et Silvio Berlusconi, au
terme d’ « un échange d'opinion sur les
rapports Eglise Etat en Italie »,
réaffirment « la volonté de
collaboration des deux parties dans le
cadre du Traité du Latran ».
Le 18 novembre 2005, le
juge Luigi Tosti, âgé de 57 ans, est
condamné par le tribunal de l’Aquila,
localité située à une centaine de
kilomètres de Rome à 7 mois de prison et
1 an de suspension. Son crime ? Le juge
refuse de rendre justice en présence de
signes religieux dans la salle
d’audience du tribunal.
Le juge s’appuie pour sa demande sur la
constitution républicaine du 27 décembre
1947, qui établit que tous les citoyens
« sont égaux devant la loi, sans
distinction de sexe, de race, de langue,
de religion » (Art. 3), mais une
circulaire du ministre fasciste Rocco,
datant de 1926, jamais abrogée depuis
par aucun des gouvernements successifs,
fixe que des crucifix doivent être
visibles dans les tribunaux italiens.
L’Italie continue en effet de vivre sous
le régime du traité de Latran et du
concordat signé le 11 février 1929 entre
le Vatican et l’Italie représentée par
Benito Mussolini, chef du gouvernement
de l’époque. En 1984, le Président du
Conseil, le socialiste Bettino Craxi,
renouvelle le concordat avec le Vatican
: certes le culte catholique n’est plus
religion d’État mais les lois fascistes
ne sont pas abrogées pour autant. Il s’agit
ainsi, suivant les termes du Cardinal
Tauran, d’une séparation des Eglises et
de l’Etat « coordonnée », opposée à « la
séparation pure et simple » dans
laquelle « les confessions religieuses
relèvent du droit privé (USA, France) ».
Sans contestation possible, il
s’agit d’une atteinte intolérable à la
liberté de conscience et au principe de
laïcité. C’est pourquoi les associations
signataires de cette déclaration en
appellent à l’opinion publique
internationale pour qu’elle exige avec
force :
- la relaxe du Juge Tosti et l’arrêt des
procédures judiciaires à son encontre
- l’arrêt immédiat des procédures
disciplinaires
- la réintégration immédiate du Juge
Tosti dans ses fonctions et traitement
La lutte des démocrates, des humanistes,
des laïques, des rationalistes et des
libres penseurs est la même sur tous les
continents : pour la liberté absolue de
conscience garantie par la séparation
des religions et des Etats !
Les associations à l’origine de cette
déclaration demandent à l’ensemble des
associations locales, nationales,
internationales, qui, à travers le
monde, se réclament de la laïcité de les
rejoindre en signant avec elles cette
déclaration, de soutenir et faire signer
la pétition internationale qui a déjà
recueilli plus de 2500 signatures et de
s’adresser chacune, au nom de leur
association propre, au chef du
gouvernement italien :
Dott. Silvio Berlusconi
Presidenza del Consiglio dei
ministri
Palazzo Chigi
Piazza Colonna 370
00186 Roma - Italia
tel. +39 0667791
pour exiger la fin
de cette atteinte à la liberté de
conscience en Italie.
:
Laïques de
tous les pays, unissez-vous !
Liste des organisations signataires
· Fédération Nationale de la Libre
Pensée (France)
· Union des Athées (France)
· Union Rationaliste de Nantes (France)
Nous
demandons à toutes les associations qui
entendent s’associer à cette déclaration
de le signaler par un message à l’attention
de l’Union Rationaliste de Nantes qui
centralisera les informations relatives
à cette initiative et qui assurera la
coordination avec la pétition
internationale dite « appel des 555 » et
avec le juge Luigi Tosti.
par
courriel :
naud_michel@yahoo.fr
(Michel Naud)
par courrier postal : Union Rationaliste
de Nantes13, place du Petit BoisF- 44100
Nantes (France)
site
internet de la campagne internationale:
http://brightsfrance.free.fr/tosti.htm
collecte
des signatures individuelles de la
pétition internationale:
brightsfrance@free.fr
liste des
signataires individuels de la pétition
internationale: